Les Amis du Salon de Maromme
(Association loi 1901 N°W763018265)
Diplômé de l’école des Beaux Arts et professeur dans l’Education. Nationale, Gérard Poret enseigne la peinture en atelier d’arts à Lisieux. Sa démarche créative puise sa source d’inspiration dans le cubisme, le surréalisme et le symbolisme. Ses réalisations utilisent les techniques picturales de la Renaissance (composition par le nombre d’or, préparations
des supports , couches picturales à tempera et glacis à l’huile) Thèmes de prédilection : la femme et la musique
Les travaux préparatoires me sont indispensables pour ‘‘orchestrer’’ formes et couleurs; la littérature, l’histoire, la musique et l’actualité sont mes sources d’inspiration. Le thème de la femme a toujours été magnifié dans l’histoire de l’art et des civilisations, et pour lui rendre hommage je la présente dans une intimité sensible et sensuelle, en lui offrant l’or et l’argent de la plus noble des techniques, et le raffinement de la luminosité des couleurs à tempera.
Chères aux artistes de la Renaissance, les pointes de métal (argent,cuivre, plomb et or) ont été utilisées jusqu’au XVI ème siècle. Le travail se fait sur un support ayant reçu une préparation à chaud comportant de la poudre d’os ou du blanc de plomb, de la gomme arabique ou de la colle de peau étendue d’eau, en y ajoutant parfois un pigment (terre verte, ocre, indigo,etc ...)
La pointe d’argent, ou stylet est une tige d’argent aiguisée; son tracé, légèrement incisé et brillant est d’un effet assez pâle, les valeurs variant selon l’oxydation due au temps. Si les artistes italiens (Martini, L. de Vinci, Lippi, Raphaël) se sont surtout servis de la pointe de métal sur des préparations colorées rehaussées de blanc, on la retrouve dans les Pays du Nord appliquée sur parchemin et papier blanchâtre (Van Eyck, Dürer). C’est pour affirmer ma reconnaissance envers ces grands maîtres, et mon admiration que j’ai choisi cette technique de dessin, rare aujourd’hui. Technique difficile, mais sensible, où le gommage est impossible. Avantage : le trait ne s’estompe pas à la lumière et dans le temps,
bien au contraire, il s’intensifie.
L’utilisation de la tempera, émulsion associant le blanc et le jaune d’œuf mélangés avec eau, huile et parfois résines, comme rehauts de lumière ou comme colorations compémentaires sur le dessin, complète ma démarche. Une fois sèches, les couleurs sont insolubles dans l’eau, lumineuses et durables comme en témoignent les peintures médiévales qui ont conservé toute leur fraîcheur. Présente en fond de toile, la tempera recevra, des glacis de couleurs à l’huile. Du dessin à la pointe d’argent à la toile achevée.
Pointe d’argent, tempera et feuilles d’or. Tempera, huile et feuille d’or sur toile. La pose de la feuille d’or est un travail délicat, où tout doit avoir été anticipé, le support préalablement préparé ; c’est d’abord le travail de l’artisan, permettant ensuite l’expression de l’artiste. Ne laissant aucune place au hasard, mes compositions peintes s’appuient sur les règles du nombre d’or. Symboles, passages, effets, matières, silences sont autant d’invitations à la promenade intimiste. Les esquisses appliquées permettent une vision globale de la composition car la présence de surfaces d’or sur la toile empêche tous repentirs. La reflexion doit être de chaque instant, l’improvisation mesurée.
L’histoire de l’art et des civilisations m’ont permis de choisir ma direction, mes orientations, mes Maîtres. Le trait sensible et expressif de Botticelli et de Dürer, les verticalités ornementales et sensuelles de G.Klimt et A.Mucha, les richesses de l’artisanat oriental et de l’art japonais, la noblesse des techniques de la Renaissance et lesexpériences contempotaines ont forgé ma démarche de création.
SALON DE PEINTURE ET SCULPTURE DE MAROMME DU 29 AVRIL AU 14 MAI 2023 ( Ferié le 1er MAi)